“La croissance nerveuse dans le cartilage déclenche des signaux de douleur erronés dans l’arthrose”.

Soumis par Eugène Mathijssen

Onderzoek artroseIl est prouvé que dans l’arthrose, les terminaisons nerveuses peuvent se développer de l’os vers le cartilage. En conséquence, les signaux de douleur sont transmis au cerveau de manière erronée. Le Dr Niels Eijkelkamp, chercheur sur la douleur à l’UMC d’Utrecht aux Pays-Bas, cherche actuellement à savoir si cette hypothèse est correcte chez les personnes souffrant d’arthrose du genou.

La douleur est un état en soi

La douleur dans les articulations est l’une des principales caractéristiques de l’arthrose. Mais même les personnes dont le cartilage est relativement peu endommagé peuvent souffrir de douleurs intenses. Même lorsqu’un genou usé est remplacé par une prothèse, un patient sur cinq continue à souffrir de douleurs. Selon M. Eijkelkamp, il s’agit d’indications claires que les douleurs articulaires chroniques ne peuvent être séparées de l’arthrose. “La douleur est un état en soi dans les lésions du cartilage”, dit-il.
Le cartilage lui-même ne contient pas de cellules nerveuses et ne peut donc pas enregistrer la douleur. Eijkelkamp pense que les terminaisons nerveuses peuvent se développer à partir des os dans le cartilage. Dès que ce cartilage doit absorber des chocs lors d’un mouvement, un signal de douleur erroné est donc envoyé au cerveau. Cela provoque des douleurs.

Production de substances inflammatoires

Mais selon le chercheur spécialisé dans la douleur, il existe peut-être une autre raison pour laquelle l’arthrite du genou peut s’accompagner de douleurs persistantes. Dans l’arthrose du genou, les cellules dites gliales peuvent changer de comportement. En produisant des substances inflammatoires, ils contribuent à transmettre les signaux de douleur au cerveau. Cela peut également provoquer des douleurs chroniques dans l’arthrose du genou.

C’est la première fois que des modifications du système nerveux sont étudiées chez des patients souffrant d’arthrose du genou. Les “vieux” genoux des patients qui ont reçu une prothèse sont examinés afin de détecter la présence de terminaisons nerveuses hypertrophiées. Un fluide sera également prélevé sur la moelle épinière avant l’opération du genou. Il sera analysé pour détecter les substances inflammatoires qui pourraient être à l’origine de la douleur associée à l’arthrose. Une affaire à suivre donc…

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